Christianisme

Les hérétiques de l'An Mil

Soupçonnés d'avoir commerce avec le diable et de se livrer à la débauche, les hérétiques de l'An Mil ont le plus souvent péri sur le bûcher. Leur véritable idéal : restaurer dans toute sa pureté l'Église primitive. Si on peut aujourd'hui raconter leur histoire, c'est parce que l'arsenal répressif mis en place à l'époque (interrogatoires, actes d'accusation, condamnations) a laissé des traces.

Les hérétiques de l'An Mil

Soupçonnés d’avoir commerce avec le diable et de se livrer à la débauche, les hérétiques de l’An Mil ont le plus souvent péri sur le bûcher. Leur véritable idéal : restaurer dans toute sa pureté l’Église primitive. Si on peut aujourd’hui raconter leur histoire, c’est parce que l’arsenal répressif mis en place à l’époque interrogatoires, actes d’accusation, condamnations a laissé des traces.

Les femmes au désert

Dans l'Antiquité tardive, la sainteté est une chose trop sérieuse pour être laissée aux femmes. Et la hiérarchie ecclésiastique reste entre les mains des hommes. On trouve pourtant, dans l'Orient méditerranéen du we au viie siècle, parmi les ermites et les ascètes retirés au désert, d'illustres mais rares figures de « vierges fortes », qui ont marqué la vie spirituelle de l'époque.

Saint Augustin l'Africain

Théologien africain, docteur et Père de l'Eglise, saint Augustin s'est converti au christianisme en 387 après avoir mené une vie de débauche. Mais que savons-nous vraiment de ce destin exemplaire ?

A la recherche du Paradis terrestre

« A l orient » : c'est par cette indication vague que la Bible localise le Paradis terrestre. De VArménie à VAfrique équatoriale, en passant par le Cachemire et la Mésopotamie, les érudits et les explorateurs sont, jusqu'à la fin du XIXe siècle, partis à la recherche du jardin d'Eden.

Un mystère de l'art dévoilé : le sang du christ et le fruit de la vigne

« Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. » Cette phrase des Évangiles a permis, au XIVe siècle, Vémergence d'un curieux culte du Christ, que l'on trouve représenté sur nombre de tableaux de la Renaissance. L'image est celle du Pressoir mystique : le Christ foule aux pieds du raisin, et des blessures que son corps a subies, lors de la Passion, coule son sang qui se mêle au vin jaillissant des grappes. Voici l'interprétation - plutôt l'enquête policière - de Jacques Le Goff, à la lumière d'un récent colloque*.

La vision des vaincus

A l'occasion de la commémoration de l'année 1492, beaucoup de stéréotypes risquent de resurgir. Nathan Wachtel, l'un des meilleurs connaisseurs des Indiens d'Amérique du Sud, nous met ici en garde à la fois contre la légende noire, qui veut que les Espagnols aient commis les pires turpitudes, et contre la légende rose, selon laquelle ils auraient apporté la civilisation aux « sauvages ».

Christianiser le Mexique !

La seconde découverte de l'Amérique fut celle du Mexique. Là, les franciscains et d'autres missionnaires se chargèrent d'évangéliser une population qui avait vécu l'invasion espagnole comme un bouleversement de l'ordre du monde. La conquête des âmes se fit par la parole, par l'école, mais aussi par la musique et le théâtre.

La longue route des pèlerins

Qui étaient les pèlerins du Moyen Age ? Que recherchaient-ils sur les routes de Jérusalem, de Rome ou de Saint-Jacques-de-Compostelle ? Moines voués à l'apostolat, pénitents en quête d'absolution ou mystiques désireux de suivre les pas du Christ, ils représentaient une piété populaire que l'Eglise parvenait difficilement à contrôler.

Chrétiens, Juifs et Musulmans en Espagne : le mythe de la tolérance religieuse (VIIIe-XVe siècle)

Au VIIIe siècle, les conquérants arabes s'établissent en Espagne. Musulmans, Juifs et Chrétiens cohabitent alors pacifiquement dans la péninsule. Joseph Pérez remet pourtant en cause la vision traditionnelle et idéale de l'Espagne des trois religions : les souverains catholiques, pas plus que les émirs musulmans, n 'avaient renoncé à chasser de leurs terres l'infidèle.