Face à l'Islam, l'Europe est souvent en accusation. Le grand orientaliste Bernard Lewis a voulu savoir comment l'Islam, lui, s'était représenté l'Occident. D a découvert une surprenante indifférence des musulmans. Pourquoi ce rejet complet de l'Autre ?
Depuis le Moyen Age, l’idée de révolte a été associée au désordre.
La rencontre des armées du sultan d'Égypte et de Syrie Saladin et du roi de Jérusalem Guy de Lusignan, au début de juillet 1187, fut un épisode décisif. D'abord parce qu'il s'acheva par l'anéantissement de l'armée franque. Ensuite parce qu'il a suscité des controverses passionnées.
Guerre sainte contre guerre sainte. Face aux croisés qui s'installaient en Orient, les musulmans se mobilisèrent autour du «Jihad».
Autour du harem, l'Occident n'a cessé de rêver. Et de faire des commentaires fantaisistes. La vérité, on la trouve en visitant le harem du Sultan, à Istanbul, dans le fameux palais de Topkapï.
Abd el-Kader: cette figure légendaire de l'Algérie et de l'Islam est aujourd'hui encore, à la veille du centenaire de sa mort, un personnage en quête d'auteur. Il n'en existe aucune biographie satisfaisante. Un recueil de ses Écrits spirituels vient de révéler au public français la véritable dimension - religieuse - de celui qui avait créé l'ébauche d'un premier État algérien*.
Au temps de l'Inquisition, à Tolède, c'est le collègue de travail, le voisin ou J'ami qui dénonçaient les «nouveaux chrétiens» marranes et morisques qui continuaient à respecter clandestinement ies iois juives et musulmanes. Telle est la vérité qui se dégage des procès conservés aux Archives de Madrid.
Chinguetti, Ouadane, Tichit, Oualata, cités mirages, cités miracles du vaste désert mauritanien. Cités menacées aussi puisque les plus importants vestiges de l'Ouest saharien risquent de disparaître. Et avec eux les traces d'une prospérité légendaire.
Qui a vraiment gagné Ja bataille de Lépante? La Ligue chrétienne, qui détruit en quelques heures, Je 7 octobre 1571, Ja flotte turque, ou J'Empire ottoman, qui se ressaisit au lendemain de cette retentissante défaite et poursuit son expansion en Méditerranée?
« La grande fièvre de J'IsJam », « la grande guerre sainte islamique », «le fanatisme rétrograde et médiéval»: les événements d'Iran ont montré combien certains vieux réflexes étaient encore ancrés. Plusieurs livres* viennent d'en retracer l'histoire.
