Monarchie

La République célèbre ses rois

1996 : la France commémore en grande pompe le baptême de Clovis. Neuf ans plus tôt, on avait déjà célébré le millénaire d'Hugues Capet. Comment expliquer cet acharnement de la République à fêter, non sans équivoques ou polémiques, les « rois qui ont fait la France » ? C'est qu'à travers eux elle cherche à repousser toujours plus haut les origines de la nation.

Paris : naissance d'une capitale d'exception

L'exception parisienne se constitue au Moyen Age. Dès le XIIIe siècle, les jeux sont faits : Paris est à la fois une capitale politique, économique et intellectuelle. Naissance d'une ville étonnante, fruit de la géographie autant que de la volonté politique.

Jeanne d'Arc était-elle un génie militaire ?

Combattante aguerrie, Jeanne fit preuve d'une étonnante maîtrise dans le maniement des armes et le commandement des hommes. Même si Charles VII lui refusa toujours la responsabilité de l'armée royale, elle sut user de son extraordinaire ascendant et joua un rôle décisif dans la prise de plusieurs places fortes. Au point d'apparaître pleinement comme un chef de guerre.

Le patriotisme aux frontières

Au xive siècle, la frontière du royaume, a l'est, se fixe sur la Meuse. Dans ces marches longtemps disputées entre le pouvoir du roi et celui du duc de Lorraine se développe alors un attachement profond au pays de France.

Itinéraire d'une rebelle

Bonne chrétienne, très attachée à la personne du roi, Jeanne est d'abord fille de son temps. Mais elle inquiète les clercs qui, en cette fin du Moyen Age, n'entendent pas partager leur pouvoir avec une simple laïque. Et dans une société qui se fige, cette femme en habits d'homme devient rebelle du seul fait qu'elle accepte une mission guerrière et politique, fût-ce pour défendre la légitimité monarchique.

Jeanne d'Arc : Itinéraire d'une rebelle

Bonne chrétienne, très attachée à la personne du roi, Jeanne est d’abord fille de son temps. Mais elle inquiète les clercs qui, en cette fin du Moyen Age, n’entendent pas partager leur pouvoir avec une simple laïque. Et dans une société qui se fige, cette femme en habits d’homme devient rebelle du seul fait qu’elle accepte une mission guerrière et politique, fût-ce pour défendre la légitimité monarchique.

Ce moine qui fit élire Hugues Capet...

Moine, archevêque, pape, grand mathématicien et fin lettre, Gerbert d'Aurillac fut aussi l'homme politique qui fit couronner Hugues Capet. Son seul but : réunifier la chrétienté sous la férule d'un empereur unique. Après la publication de sa correspondance*, un grand colloque lui a été consacré en juin dernier, à Au- rillac.

Ce moine qui fit élire Hugues Capet...

Moine, archevêque, pape, grand mathématicien et fin lettré, Gerbert d’Aurillac fut aussi l’homme politique qui fit couronner Hugues Capet. Son seul but : réunifier la chrétienté sous la férule d’un empereur unique. Après la publication de sa correspondance, un grand colloque lui a été consacré en juin dernier, à Aurillac.