Révolution industrielle

Femmes à l'usine

Les ouvrières du XIXe siècle sont essentiellement celles des grandes usines textiles. Un monde régi par les hommes, soumis à un strict moralisme, où toute revendication politique leur est interdite - et qu'elles doivent abandonner dès qu'elles ont fondé une famille. Un monde, aussi, de solidarité et de relative indépendance financière, qu'elles seront de plus en plus nombreuses à considérer comme le symbole relatif de leur émancipation.

Naissance de l'industrie

La France s'est industrialisée après l'Angleterre. Elle a utilisé jusqu'au milieu du XIXe siècle l'énergie hydraulique ou le charbon de bois, tandis que subsistaient un peu partout sur son territoire les réseaux du travail à domicile. Faut-il voir là les preuves d'une incapacité structurelle à se moderniser ? Ou reconnaître l'originalité d'un modèle français ?

La casquette et la blouse

La vie et les conditions de travail à l'usine furent, pour les ouvriers du XIXe siècle, une terrible réalité. Mais aussi, pour les écrivains de l'époque, l'occasion d'inventer un nouveau « type » littéraire - et largement imaginaire : celui du prolétaire vêtu de la blouse et de la casquette.

Dans la tourmente révolutionnaire

La Révolution française a représenté un bouleversement politique certes, mais aussi économique et social. Un cataclysme qui aurait empêché le décollage économique du pays ? Ou bien au contraire une période de profondes restructurations favorable a l'esprit d'entreprise ?

Visite à l'usine du Creusot

Suivons Turgan qui nous présente en 1868 l'entreprise sidérurgique des Schneider au Creusot. Découvrons ce qui l'enchante : l'efficacité, l'ordre, le modernisme d'un monde alors nouveau - l'usine.

Une statue pour Eugène Schneider

Eugène Schneider, grand patron de la métallurgie française, a sa statue au Creusot. Pourtant, si certains voient en lui un héros de l'industrie nationale, d'autres ont dénoncé le « marchand de canons »... Le musée d'Orsay consacre une exposition à la dynastie qu'il a fondée*.

Enquête sur les patrons français, des héritiers aux managers

Qu'il s'agisse de l'histoire du patronat français ou de l'évolution économique de la France, Maurice Lévy-Leboyer est un des meilleurs spécialistes de la question. Une question sur laquelle les fausses idées abondent. Dans l'entretien qu'il vient de nous accorder, il remet les pendules à l'heure : non, il n'y a pas de dynasties patronales ; non, le patronat ne se confond pas avec la bourgeoisie ; non, les patrons français n'ont rien à envier aux patrons américains...

Les Docks de Londres : de Victoria à Thatcher

Les promoteurs ont fait «pire que la Luftwaffe», dans la City, a dit le prince Charles. Il n 'apprécie guère plus le remodelage des Docklands de Londres - ce paysage des bords de la Tamise, en pleine mutation, où les yuppies ont remplacé les dockers. A Tère victorienne, ce n'était que quais en enfilade, cernés de murs, de cheminées d'usines et de bâtisses en brique rouge sombre. Au milieu des grincements de chaînes, du martellement des tonneliers au travail, des bruits de coques s'entrechoquant, aucun son ne s'élevait d'une armée de 100 000 dockers qui faisaient un labeur harassant. En 1888, on comptait encore 79 000 mouvements de navires.

Les Docks de Londres : de Victoria à Thatcher

Les promoteurs ont fait « pire que la Luftwaffe », dans la City, a dit le prince Charles. Il n’apprécie guère plus le remodelage des Docklands de Londres — ce paysage des bords de la Tamise, en pleine mutation, où les yuppies ont remplacé les dockers. À l’ère victorienne, ce n’était que quais en enfilade, cernés de murs, de cheminées d’usines et de bâtisses en brique rouge sombre. Au milieu des grincements de chaînes, du martellement des tonneliers au travail, des bruits de coques s’entrechoquant, aucun son ne s’élevait d’une armée de 100 000 dockers qui faisaient un labeur harassant. En 1888, on comptait encore 79 000 mouvements de navires.