Sexualité

L'aventure des libertins

«Libertin»... Le mot paraît désuet aujourd'hui. On se représente un play boy quelque peu dépravé, indifférent à tout sauf à son plaisir. Au xvir siècle, se vouloir libertin, c'est d'abord affirmer une manière non conformiste de vivre et de penser. Malheur à qui se voit convaincu de libertinage.

L'homosexualité à Rome

L'une des responsabilités de i'historien est de donner à la société dans laquelle il vit le sens de la relativité de ses valeurs. Paul Veyne, professeur au Collège de France, le fait ici à propos de l'homosexualité, pratique courante, normale et avouée, dans certaines limites, à Rome.

La sexualité au XIXe siècle

La sexualité est devenue depuis quelques années un des objets de la nouvelle recherche historique. C'est à Alain Corbin, auteur des Filles de Noce (Paris, Aubier-Montaigne, 1978), ouvrage remarqué sur la prostitution, que nous avons demandé de faire le point sur quelques ouvrages publiés en France.

Les amours québécoises au XVIIe siècle

La lutte du Québec pour son identité culturelle, économique et politique nous rappelle qu'il y a, outre-Atlantique, des Français qui firent souche aux XVIIe et XVIIIe siècles. Avides de suivre leurs ancêtres à la trace, des chercheurs québécois viennent de retracer les amours québécoises avant 1850. Comme tout célibataire était privé des privilèges de chasse, de pêche, de traite des fourrures, la course au mariage fut une institution nationale. Hors du mariage, point de salut en Nouvelle-France !

Les procès pour impuissance sexuelle au XVIIe siècle

A l'innombrable cohorte des réprouvés de l'âge classique - fous, pauvres, sodomites, blasphémateurs, alchimistes - on a longtemps négligé d'adjoindre les eunuques. La réédition d'une œuvre de 1707, le Traité des eunuques, de Charles Ancillon, permet de combler cette lacune. Pierre Darmon, qui nous en parle ici, a déjà consacré plusieurs études aux mythes de la sexualité.

La femme, l'amour et le chevalier

Paysannes cueillies au bord des chemins par les chevaliers, châtelaines enfermées dans la demeure du maître, dames offertes comme enjeu des compétitions ambiguës de l'amour courtois : les femmes ne cessent, au XIIe siècle, de payer pour le péché d'Eve. Pourtant, l'égalité commence à poindre dans l'amour conjugal.