Économie

Les douze travaux de Jacques Marseille

Fils de cheminot, élève des jésuites, tenté par l’histoire médiévale puis emporté dans le tourbillon des questions économiques, Jacques Marseille, ancien communiste converti aux logiques du marché, a gravi tous les échelons de la méritocratie professorale. Cela ne lui suffit pas. A cinquante et un ans, cet infatigable travailleur se lance dans une entreprise de titan : écrire une histoire de France en vingt volumes. 

Combien de victimes ?

La question des pertes humaines dues a la Révolution russe a longtemps été au cœur de polémiques passionnées. Aujourd'hui, le dépouillement des archives permet de donner des éléments de réponse. Et, paradoxalement, l'année 1917 apparaît, entre la violence de la Première Guerre mondiale et celle de la guerre civile, comme la plus calme de la période.

Napoléon III : un empereur « socialiste » ?

Le Second Empire a porte au pouvoir un homme profondément convaincu de la nécessité des réformes en matière économique et sociale. Développement des moyens de transport et du système de crédit, libéralisation du commerce, grands travaux, lois sociales : rien n'échappe à la volonté de réorganisation de cet adepte des socialismes prétendus utopiques, qui s'était fixé comme but le bonheur des travailleurs - ou, pour reprendre sa propre formule, l'« extinction du paupérisme »...

Dans la tourmente révolutionnaire

La Révolution française a représenté un bouleversement politique certes, mais aussi économique et social. Un cataclysme qui aurait empêché le décollage économique du pays ? Ou bien au contraire une période de profondes restructurations favorable a l'esprit d'entreprise ?

Turgot ou la dernière chance de la monarchie

En 1774, Louis XVI choisit pour principal ministre Turgot, audacieux réformateur qui a fait ses preuves dans l'administration du Limousin. C'est le début d'une vaste entreprise de rénovation économique et sociale de la monarchie. Elle se soldera par un échec aux conséquences dramatiques pour l'État royal.

Le triomphe du cheval au Moyen Age

Dans les derniers siècles du Moyen Age, une révolution silencieuse s'est produite en Occident. L'élevage du cheval s'est développé au point qu'il y avait sans doute, dans certaines régions, autant de chevaux que d'hommes. Ils marquent profondément - et pour longtemps - la civilisation occidentale.

Personne n'avait prévu l'échec de l'économie soviétique !

Le système soviétique s'est effondre, et avec lui le modèle économique socialiste. Tous les observateurs s'accordent aujourd'hui pour affirmer que le dirigisme et la planification n'avaient aucune chance. Pourtant, jusqu'à la fin des années 1970, la plupart des intellectuels, des économistes et même des « décideurs » avaient repris à leur compte, sans réticence, le dogme marxiste*...

Bretton Woods : le triomphe économique des États-Unis

On a célébré avec faste l'anniversaire du débarquement allié en Normandie, et la libération de la France qui s'en est suivie. Mais 1944 a aussi été l'année d'un autre événementfondateur pour le nouvel ordre mondial : la conférence et les accords de Bretton Woods, qui ont définitivement consacré l'hégémonie des États-Unis sur le reste du monde en matière économique etfinancière.

Le capitalisme quand même !

Création de la Sécurité sociale, nationalisation des entreprises les plus importantes et des principaux organismes de crédit... Le programme économique et social de la Résistance était ambitieux et le gouvernement du général de Gaulle l'a réalisé dans ses grandes lignes. Sans pour autant instaurer le socialisme.

Les Gaulois n'étaient pas des barbares

On connaît les Gaulois des livres d'histoire : nos ancêtres belliqueux, mais aussi « patriotes » avant la lettre, pacifiés et enfin «civilisés» par la conquête romaine... Ces idées reçues, héritées du x/xe siècle, n'ont plus cours aujourd'hui. Car les archéologues ont mis au jour, sur des sites d'une extraordinaire richesse, les vestiges d'une civilisation inventive, opulente et largement ouverte aux influences extérieures.