Monarchie

Enquête sur un massacre : la Saint-Barthélemy

Pendant une semaine, en août 1572, Paris est livre au meurtre et au pillage ; les catholiques exécutent par milliers les protestants. C’est le massacre de la Saint-Barthélemy : six jours et six nuits d’une barbarie sans nom. Comment expliquer ce carnage ? Qui l’a ordonné ? Faut-il incriminer le roi de France Charles IX, ou bien sa mère Catherine de Médicis ? Le débat reste ouvert parmi les historiens. Denis Crouzet publie un livre où il expose son interprétation des faits. Une interprétation iconoclaste…

Le roi et l'embellissement des villes

C'est sous le règne de Louis XIV que s'est le mieux exprimé, en France, l'idéal politique d'embellissement des villes. Politique, parce que s'y affirmaient, à travers le strict quadrillage des rues, la rectitude des façades ou l'ampleur des places, l'autorité et le prestige d'une monarchie absolue. Et que ce programme architectural a donné une véritable unité aux villes du royaume.

La prise du pouvoir par Louis XIII

Le 24 avril 1617, Concino Concini, favori de la régente Marie de Médicis, est assassiné au Louvre sur ordre du jeune roi Louis XIII. Pour justifier ce crime, le souverain et ses partisans ont forgé la légende noire de l'Italien : celle d'un ambitieux et d'un aventurier sans scrupules. Aujourd'hui, les historiens mettent au jour les rouages de cette machination politique réussie.

La vraie science du prince

En 1789, la justice du roi était à peu près établie et respectée sur tout le territoire. Au terme d'une lutte de plusieurs siècles entre les représentants de l'État et ceux des seigneurs ou de l'Eglise.

Richelieu : portrait d'un ambitieux

Le cardinal de Richelieu incarna la politique absolutiste de la monarchie française. C'est à ce titre qu 'il est entré dans la légende - celle d'un homme de génie parvenu au pouvoir grâce à son seul mérite. Une légende qui n 'a rien à voir avec la réalité : si Richelieu a pu faire carrière, c'est d'abord grâce à sa fortune, à sa famille et à son important réseau de relations.

Comment les rois grecs sont devenus des dieux

Au IVe siècle av.J.-C, les successeurs d'Alexandre le Grand se partagent ses conquêtes. Ils établissent, de la Grèce à l'Asie, des royaumes dont ils sont les souverains. Si ces nouveaux monarques ont pu sefaire respecter et obéir par des cités habituées à la liberté, c'est grâce à un subterfuge très simple : ils ont affirmé qu 'ils étaient des dieux.

Versailles: vie et mœurs de la Cour

La cour de Louis XIV était régie par un complexe système de privilèges et de préséances, qui tous avaient un sens. Au moindre signe, on décelait la faveur des uns, la disgrâce des autres, et même la qualité des relations qu'entretenait la monarchie française avec les autres États. L'un des grands ordonnateurs de ce rituel fut, pendant les seize dernières années du règne, le baron Louis Nicolas de Breteuil. Il nous a laissé de cette époque un témoignage irremplaçable : ses « Mémoires », qui sont aujourd'hui publiés pour la première fois.

L'assassinat manqué de Charles le Téméraire

En 1462, le valet de chambre du duc de Bourgogne, Philippe le Bon, a tenté d empoisonner lefils de son maître, Charles le Téméraire. Sans doute sur ordre d'une des plus puissantes familles du duché. Le roi de France, Louis XI, fut-il aussi, comme le crurent les contemporains, mêlé à l'affaire ?

La légende noire de Jean sans Terre

Jean sans Terre, fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine, frère de Richard Cœur de Lion dont il usurpa le trône, a souffert, dès l'époque de son règne, d'une réputation détestable. Ellefut entretenue par les historiens jusqu'à une date récente. Mais aujourd'hui, à la lumière des archives administratives du royaume d'Angleterre, leurjugement sefait plus nuancé.