Moyen Age

Le Moyen Age de Jacques Le Goff

De Saint Louis à saint François d'Assise : Jacques Le Goff publie ce mois-ci sa deuxième biographie. L'itinéraire d'une des figures les plus complexes et les plus représentatives du Moyen Age occidental. L'occasion de revenir avec lui sur les hommes, les œuvres ou les épisodes qui ont marqué sa carrière.

Robert le Pieux, roi de l'An Mil

Fils d’Hugues Capet, Robert le Pieux est l’un des rares souverains francs qui nous soient un peu connus. Mais les chroniqueurs nous ont laissé de lui une image contrastée : sage, humble et dévot selon les uns, incestueux et blasphémateur pour d’autres. Portrait d’un souverain de l’An Mil.

Moyen Age : un sommeil de mille ans ?

Comptant près d'un million d'habitants au IVe siècle, Rome n'en réunissait plus que 25 000 mille ans plus tard. Malgré ce déclin démographique, des quartiers neufs, des constructions monumentales avaient vu le jour, sous l'impulsion du Saint-Siège. Une nouvelle ville s'édifiait lentement, qui allait subsister jusqu'aux temps modernes.

Les troubadours ou l'amour passion

Exaltation de l'amour épuré d'un chevalier prêt à toutes les épreuves pour sa dame, apologie du désir inassouvi, la littérature courtoise s'épanouit en Provence au XIIe siècle. La poésie des troubadours va conquérir l'imaginaire de l'Occident.

Le refus du plaisir

Sous l'influence du christianisme, une nouvelle éthique sexuelle s'impose au Moyen Age. La chair et le corps sont diabolisés, comme source de péché. Tandis que la virginité devient l'idéal de l'Église. Pour des siècles, l'Occident est entré dans l'ère du refoulement.

Comment on faisait l'amour au Moyen Age

Au-delà des tabous et interdits édictés par l'Église, quelles étaient les pratiques sexuelles des hommes du Moyen Age ?

Et de quels outils l'historien dispose-t-il pour évaluer ces comportements ? Plongée dans un monde qui n'existe plus, et qui avait aussi le souci du plaisir.

Les homosexuels hors la loi

Dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, les théologiens considèrent les relations homosexuelles comme une atteinte à l'ordre divin. Cette condamnation n'exclut pas pourtant une certaine tolérance sociale. C'est à partir du XIVe siècle que la répression s'abat sur les « sodomites » qui seront parfois conduits au bûcher.