Mort

La catastrophe de Courrières (1906)

Atlas historique de la France
p.179

Enquête à Aïn Mallaha

On sait que Néandertal procédait déjà à des rituels funéraires. Mais c'est à la toute fin du Paléolithique, au Proche-Orient, que les hommes, en se sédentarisant, ont choisi de fixer leurs morts près de leur habitat.

Une affaire de médecins

Certificat de décès, permis d'inhumer... Réservé aux prêtres depuis le Moyen Age, le soin des morts devient, au cours du XIXe siècle, une préoccupation majeure des médecins. Non sans résistance de la part de la population.

A quoi servent les momies ?

Face au scandale de la mort, les élites égyptiennes ont choisi de couvrir, réparer et dissimuler le corps des défunts. Une préparation qui pouvait durer soixante-dix jours.

Les rituels de deuil des nazis

En Allemagne le sentiment d'aberration, de sidération, face à la mort de masse a été exacerbé par la défaite de 1918. Pourquoi 2,5 millions de personnes sont-elles mortes ? L'idéologie nazie donne sens à l'hécatombe, en proposant au « peuple » le nouvel horizon du « Reich de mille ans ».

Ceux qui reviennent des Enfers

Bien loin de l'idée d'une Grèce rationnelle, affranchie de ses mythes anciens, la peur de ne pas être en paix avec ceux qui ont trépassé perdure encore à Athènes au Ve siècle av. J.-C.

La religion des morts

Marqué par le recul des pratiques religieuses, le XIXe siècle fut pourtant traversé par un intense culte des morts. Mêlant dévotion catholique et superstitions populaires au fort potentiel de consolation, cette religion hybride résista à l'anticléricalisme de la IIIe République et aida à surmonter le traumatisme de la Grande Guerre.

Comment l'Église a inventé le cimetière

La christianisation n'a pas immédiatement transformé le traitement des défunts. Mais, au Moyen Age, l'installation des cimetières au coeur des paroisses modifie considérablement le lien entre les vivants et les morts. Un lien que l'Église entend bien contrôler.