La victoire de la langue d'oïl
Si ridée du français nous paraît aujourd'hui inséparable de l'idée de la France, c'est que notre langue est l'instrument qui a rendu possibles l'identité et l'unité nationales. Et qu'elle les garantit toujours.
Si ridée du français nous paraît aujourd'hui inséparable de l'idée de la France, c'est que notre langue est l'instrument qui a rendu possibles l'identité et l'unité nationales. Et qu'elle les garantit toujours.
La fin des terroirs, au XIXe siècle, sonne le glas de la France traditionnelle avec ses fêtes, son calendrier, ses mariages, ses veillées... François Lebrun a reconstitué la vie quotidienne de 90 % de Français sous l'Ancien Régime.
En quoi le Français se distingue-t-il des autres Européens ? La question, on le sait, a fait couler beaucoup d'encre. Mais personne n'y a jamais clairement répondu. Jean-Maurice de Montremy a mené son enquête.
A partir de quel moment les gens se sont-ils sentis Français ? Autrement dit, depuis quand le sentiment national existe-t-il ? Les uns déclarent que ce sentiment pointe à la Révolution. Les autres le cherchent dans le XIXe siècle... Philippe Contamine remet les pendules à l'heure. Il traque ici les premiers signes du patriotisme français dès le début du Moyen Age. La guerre de Cent Ans, selon lui, a fait le reste.
« L histoire des objets, je l'ai découverte devant une vieille lampe à gaz. » « L'imaginaire contemporain continue de fonctionner selon des modèles médiévaux. » Toulonnais métissé de Breton, ennemi du soleil, Jacques Le Goff revient constamment sur les liens entre son expérience personnelle, intime, enfantine, et sa fonction d'historien.
Le débat entamé sur « Histoire et psychanalyse » (« L’Histoire » n° 92, p. 90) se poursuit ici avec une lettre de Philippe Boutry accompagnée de la réponse de Catherine-Laurence Maire. Avec cet échange, nous arrêtons la discussion provoquée par le livre de Philippe Boutry et Jacques Nassif, « Martin l’Archange ».
Le chevalier sans peur et sans reproche, le prince lointain, les païens impitoyables et la fiancée du preux... Les chansons de geste ont donné ses lettres de noblesse à la littérature française. Reste à saisir l'origine de ces épopées et les procédés utilisés par des auteurs généralement anonymes*.
Entre banquise et glaciers, la mer emporte Jean-Baptiste Charcot à la découverte des continents polaires inexplorés, avant d'engloutir, en 1936, Véquipage et le commandant du « Pourquoi pas ? ». Si Charcot continue de séduire, c'est parce que, chez lui, la mer prit le pas sur une carrière de médecin toute tracée.
A 19 ans le jeune normalien Georges Dumézil arrive sur le front Nous sommes en septembre 1917. Jusqu'en 1920 le futur auteur de Mythe et épopée reste sous l'uniforme. Une expérience qui n'a pas déplu à ce fils de militaire. Sans elle, avoue-t-il, il n'aurait pas élaboré une œuvre telle que nous la connaissons. Un témoignage étonnant qu'il nous a confié juste avant sa mort.
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